Les peintures
Une part importante des collections du musée des Beaux-Arts est composée de tableaux du 17e au 20e siècle, nombre d’entre eux ayant rejoint le musée par donation, en particulier celle de la famille Feuillet. On peut y voir des Van Loo, une œuvre de jeunesse du baron Gros, Corot, Boudin, Vollon, Fouace, Rozier, Chardon, Rousseau, Campain, Millet et tant d’autres œuvres d’artistes aux origines diverses et non uniquement locales ou normandes.
Les tapisseries
Le Musée des Beaux-Arts possède de nombreuses tapisseries datant du 16e siècle jusqu’au 20e siècle. Les tapisseries de Gombault et Macée (XVIe siècle) pièces maîtresses de la collection voisinent celles des ateliers d’Aubusson (18e siècle) et quelques œuvres plus contemporaines comme celles de Jean Lurçat, Mategot, Grau Garriga, Picart Ledoux, Vogensky.
La diversité du musée
Outre la peinture et les tapisseries, le musée regorge d’œuvres d’une grande diversité. Bien des arts y sont représentés comme, le vitrail, les émaux, la lithographie ou encore la sculpture avec Coutan ou Leduc. Les sciences et les techniques tiennent aussi leurs places avec la numismatique, les objets précieux, l’archéologie et les éléments d’architecture provenant, entre-autre du Saint-Lô médiéval.
Les Hommes font l’histoire de Saint-Lô
Le musée des beaux-arts propose aux visiteurs de découvrir un espace consacré à la riche histoire de Saint-Lô depuis le Néolithique jusqu’à sa reconstruction, sur plus de 300 m².
Illustrée par des collections variées récemment enrichies, c’est également par le biais d’une scénographie innovante (reconstitutions, aménagement multimédia) que le visiteur va se voir conter l’histoire de Saint-Lô. L’Histoire nous apprend que la ville fut détruite à deux reprises : lors des guerres de religions et lors de la seconde guerre mondiale. C’est donc à deux reprises que Saint-Lô a su renaître de ses cendres.
Lors des bombardements de juin 1944 et des combats qui suivirent, la ville de Saint-Lô fut anéantie à 95 %. Surnommée « capitale des ruines », elle va se relever grâce à la volonté de ses habitants et aux formidables moyens mis en œuvre lors de la Reconstruction. La nouvelle scénographie abordera différents thèmes de cette période de l’histoire de Saint-Lô : l’Occupation, la Résistance, les bombardements du 6 juin 1944, la Reconstruction, les baraquements, le centre hospitalier Mémorial France/Etats-Unis et l’hôpital irlandais. De nombreux documents (œuvres, archives, films ou objets) sont présentés dans une muséographie moderne adaptée à tous les publics.
La donation Le Fèvre - 2006
Jean-Pierre Le Fèvre, né à Caen en 1933, est devenu saint-lois en 1973. Il s’y est si bien implanté qu’il est, à bien des égards, le témoin artistique de la vie de la ville. Le 21 avril 2006, la ville de Saint-Lô a reçu la donation de 24 œuvres représentatives de l’évolution de son art entre 1969 et 2004. L’artiste exprima lors de cette cérémonie le sens de son geste : reconnaissance envers sa cité d’adoption d’abord ; ensuite le souci qu’une part significative de son œuvre soit conservée, préservée, groupée, à l’abri de l’inaliénabilité des collections publiques.
La donation Castro - 2006
La donation de 224 œuvres réalisées de 1944 à 2004 au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô est une date importante dans la vie de l’artiste mais aussi dans celle de la ville. Né argentin en 1922, devenu parisien de cœur depuis 1949, Castro signe en 1956-1958 sa première œuvre monumentale en créant l’immense verrière du monastère des bénédictines de Caen. C’est l’amitié de collectionneurs de la région qui 50 ans plus tard le mènera à cette donation de vaste ampleur et de grande qualité. La rencontre a lieu entre le souci de pérennité de l’œuvre de Sergio de Castro et la volonté d’une ville de prêter son musée à des expositions de l’art de notre temps. L’exposition « 60 ans de création 1944-2004 » coïncide avec la période de la reconstruction et la renaissance de la ville de Saint-Lô, évoquée dans les salles du musée. Cette « donation monument » est un encouragement à conforter l’identité d’une ville de bâtisseurs, de re-constructeurs.
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