Sous la direction de Hélène du Mazaubrun 2016 Musée de l’horlogerie
Alors que les impressions s’éternisent sur les toiles de quelques artistes, le XIXe siècle est en marche. Le temps, aussi discret qu’un battement de cil, se pavane dans les vestons et se balance à la ceinture des corsages, mais il court inlassablement Dans le cliquetis des rouages, les machines séquencent la vie, la mode. La révolution industrielle a sacré une nouvelle ère, celle de la machine et de ses propriétaires, celle de l’avènement d’une bourgeoisie narcissique. Le portrait est le caprice ultime, il arrête le temps.
Aborder la mode sous l’angle de l’histoire de l’art et montrer les liens subtils du féminin et du masculin, dont les rôles et les vêtements sont redéfinis, telle est l’ambition de cet ouvrage. Les échos avec le monde contemporain ne se font pas prier, à l’instar des corsets de Jean-Paul Gaultier, inspirés de ceux de sa grand-mère, née à la période de l’impressionnisme.