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Merci Monsieur Poussin
Dans le cadre des 430 ans de la naissance de Nicolas Poussin (1594-2024) – un petit hommage de la Ville des Andelys à l’enfant du pays
"Que philosopher, c’est apprendre à mourir".
Titre d’un chapitre des Essais de Montaigne qui est le fil conducteur de l’exposition.
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Du 6 avril au 3 novembre
Merci Monsieur Poussin
ExpositionMusée Nicolas Poussin - Les Andelys (27)
Par Bernard Bouin, artiste peintre Peintures et vidéo Correspondances avec Montaigne, Poussin, et Nietzsche autour du thème « Et in Arcadia ego »
Dans le cadre des 430 ans de la naissance de Nicolas Poussin (1594-2024) – un petit hommage de la Ville des Andelys à l’enfant du pays
"Que philosopher, c’est apprendre à mourir".
Titre d’un chapitre des Essais de Montaigne qui est le fil conducteur de l’exposition.
La peinture de Bernard Bouin est celle d’autodidacte passionné, d’un surdoué. Comme il n’a pas été aux Beaux-Arts et s‘est formé seul, en suivant son goût et ses admirations, il possède une force et une originalité, un caractère qui lui appartiennent et qu’on ne retrouve que rarement.
Des galeries importantes sont convaincues par son travail, des musées l’exposent, séduits par cette peinture méditative, secrète où se lisent la solitude du monde moderne et la mélancolie de l’homme. Il y a du Edward Hopper chez Bouin, peut-être des souvenirs de Magritte et Delvaux mais aussi des réminiscences de la peinture la plus classique dont il a appris seul le métier, dans la fréquentation des musées.
Son amour et sa compréhension profonde de Poussin lui valent l’amitié et l’estime de Pierre Rosenberg président-directeur honoraire du Musée du Louvre, auprès de qui souvent il va approfondir sa connaissance des peintres.
Nicolas Neumann, Directeur éditorial des Editions El Viso Paris– Madrid « Bernard Bouin. Peintures, du réel au mystère » 2019
L’exposition confronte le « Jouir de Montaigne », à la « Joie » telle que Friedrich Nietzsche l’envisage dans « Ainsi parlait Zarathoustra ».
Avec Nicolas Poussin, imprégné des essais de Montaigne, c’est aussi une réflexion sur la fragilité de la condition humaine (la mort est indissociable de la vie), et sur les rapports de l’homme avec la nature.