Jusqu’au début du XIXe siècle, la pratique sportive est réservée à une élite bourgeoise avec les courses de chevaux, le canotage, le tir à l’arc ou bien l’escrime. À la fin du XIXe siècle, de nouvelles disciplines telles que la gymnastique, l’athlétisme démocratisent l’accès au sport reconnu bénéfique pour ses vertus éducatives et sanitaires. En Seine-Maritime, les sports venus d’Angleterre comme le football, le rugby, le tennis et le badminton ouvrent l’éventail des pratiques sportives, suivies par le cyclisme à la fin du XIXe siècle.

À l’ère des pionniers, le sport contribue à asseoir les inégalités sexuelles. La participation des femmes est d’abord réservée à l’aristocratie, dans peu de disciplines, comme l’aviation ou le lawn-tennis. Après la Première Guerre mondiale, se créent des clubs et des manifestations spécifiquement féminins. Malgré une émancipation féminine célébrée par la « garçonne » des années folles, les stéréotypes perdurent. « La femme n’est point faite pour lutter, mais pour procréer », lance le Docteur Maurice Boigey en 1922 dans une formule reprise dans les textes officiels. La véritable démocratisation n’interviendra qu’après les années 1960. Même si la mixité à l’école est instaurée à partir de 1963, les cours de sport ne la mettront en place que dans les années 1970.

Aujourd’hui, le Département de la Seine-Maritime accompagne plus de 2000 clubs sportifs dont une centaine de haut niveau. Qu’ils soient professionnels ou amateurs, ces clubs nous présentent leur histoire, leurs champions, leurs victoires et leurs supporters.

Découvrez cette exposition à travers plusieurs visites commentées.

Plus d’infos sur : https://www.chateaudemartainville.fr/event/exposition-il-va-y-avoir-du-sport/

Tarif inclus dans le droit d’entrée.