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Comment les observations satellite ont révolutionné notre compréhension de la glace Antarctique ?
18h00/ 20h00
Comment les observations satellite ont révolutionné notre compréhension de la glace Antarctique.
Conférence animée par Cécile Agosta, chercheuse au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), Paris-Saclay300
Samedi 17 juin 2023
Comment les observations satellite ont révolutionné
ConférenceLes entretiens de Vernon
18h00/ 20h00
Comment les observations satellite ont révolutionné notre compréhension de la glace Antarctique.
Conférence animée par Cécile Agosta, chercheuse au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), Paris-Saclay
Les calottes polaires, en tant que plus grands réservoirs d’eau douce de la planète, contrôlent le niveau moyen des mers sur des échelles de temps plurimillénaires. Cependant, elles ont longtemps été considérées comme des composantes lentes du système climatique et ne sont devenues un sujet de préoccupation qu’au début des années 2000. En effet, les observations satellites de la quantité d’eau contenues dans la calotte Antarctique n’ont débuté qu’en 1992, et dès le début des années 2000 elles ont montré une accélération soudaine et rapide de nombreux glaciers émissaires. Cet écoulement plus rapide de la glace vers l’océan contribue aujourd’hui significativement à l’élévation observée du niveau de la mer. Ces observations ont donc été cruciales pour comprendre comment la glace des calottes s’écoule vers l’océan et comment cet écoulement est relié aux changements dans l’océan et dans l’atmosphère. Cette nouvelle compréhension de l’écoulement de la glace des calottes a permis le développement d’une nouvelle génération de modèles de calottes qui seront intégrées dans les futures projections climatiques.
Cécile Agosta étudie le climat Antarctique depuis 2012, sujet de son doctorat obtenu à Grenoble. Elle poursuit ses travaux de recherche à Liège jusqu’en 2018 où elle a contribué au développement d’un modèle atmosphérique régional polaire utilisé pour reconstruire le climat Antarctique récent et estimer ses évolutions futures. Depuis 2018 elle est chercheuse au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), à Paris-Saclay, dans le but d’utiliser la modélisation régionale pour aider à reconstruire le climat passé à partir de carottes de glaces et de contribuer au couplage des modèles de climat avec des modèles de calotte.