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Fabien Tabur, Série Election
Fabien Tabur est un artiste graveur qui vit de sa passion à Falaise. Dans son atelier, il crée des oeuvres avec patience et minutie. Cet artiste collabore depuis quelques années avec l’Artothèque de Pont-l’Évêque dans le cadre des projets Culture/Santé ou les projets jumelage. L’artiste normand dispose d’un fonds assez conséquent au sein de l’artothèque de Pont-l’Évêque. La collectivité et le musée souhaitent valoriser, faire découvrir et offrir à l’artiste Fabien Tabur une exposition dans l’artothèque. À partir du 1er novembre 2018, quelques-unes de ses gravures intégreront la collection de l’Artothèque de Pont-l’Évêque, ainsi les emprunteurs (les particuliers, les scolaires et les entreprises) pourront choisir les oeuvres de l’artiste.
« Mon travail plastique est le reflet d’une recherche spirituelle et picturale. Par le travail de la matière, j’appréhende mes conditions d’existence en tant qu’homme. Retour ligne automatique
Graver, creuser la plaque de métal, de linoléum ou de bois, sentir la résistance du matériau dans ma main et mon corps, laisser l’image se penser à l’envers ; dessiner sur la papier, sentir glisser la ligne sur la surface, laisser libre cours à la main, se faire guider par son corps, se faire confiance, accepter de ne pas maîtriser, lâcher prise dans l’action pour ne pas penser avec la raison mais avec le corps, laisser se former les images. Dans le lâché-prise, j’apprends à me faire confiance et à avoir foi dans ce qui peut advenir.Retour ligne automatique
Créer, c’est confronter ses représentations au monde. Chercher à apprivoiser la matière, la ligne, le trait, c’est accepter l’accident, l’imprévu, le doute. Le travail plastique est comme un dialogue entre soi et la matière.Retour ligne automatique
Quand je travaille la matière, je vis pleinement dans mon corps cette ambivalence de l’existence, c’est à dire que je ressens ma propre faiblesse, mon dénuement total face à la force de la matière, sa détermination inébranlable à n’être que ce qu’elle est, et en même temps, je sens une légèreté soudaine du geste dans la matière indifférente. »300
Du 29 septembre 2018 au 1er novembre 2018
Fabien Tabur, Série Election
ExpositionLes Dominicaines, Espace culturel et Artothèque - Pont-l’Évêque (14)
Fabien Tabur, Série Election
Fabien Tabur est un artiste graveur qui vit de sa passion à Falaise. Dans son atelier, il crée des oeuvres avec patience et minutie. Cet artiste collabore depuis quelques années avec l’Artothèque de Pont-l’Évêque dans le cadre des projets Culture/Santé ou les projets jumelage. L’artiste normand dispose d’un fonds assez conséquent au sein de l’artothèque de Pont-l’Évêque. La collectivité et le musée souhaitent valoriser, faire découvrir et offrir à l’artiste Fabien Tabur une exposition dans l’artothèque. À partir du 1er novembre 2018, quelques-unes de ses gravures intégreront la collection de l’Artothèque de Pont-l’Évêque, ainsi les emprunteurs (les particuliers, les scolaires et les entreprises) pourront choisir les oeuvres de l’artiste.
« Mon travail plastique est le reflet d’une recherche spirituelle et picturale. Par le travail de la matière, j’appréhende mes conditions d’existence en tant qu’homme. Retour ligne automatique
Graver, creuser la plaque de métal, de linoléum ou de bois, sentir la résistance du matériau dans ma main et mon corps, laisser l’image se penser à l’envers ; dessiner sur la papier, sentir glisser la ligne sur la surface, laisser libre cours à la main, se faire guider par son corps, se faire confiance, accepter de ne pas maîtriser, lâcher prise dans l’action pour ne pas penser avec la raison mais avec le corps, laisser se former les images. Dans le lâché-prise, j’apprends à me faire confiance et à avoir foi dans ce qui peut advenir.Retour ligne automatique
Créer, c’est confronter ses représentations au monde. Chercher à apprivoiser la matière, la ligne, le trait, c’est accepter l’accident, l’imprévu, le doute. Le travail plastique est comme un dialogue entre soi et la matière.Retour ligne automatique
Quand je travaille la matière, je vis pleinement dans mon corps cette ambivalence de l’existence, c’est à dire que je ressens ma propre faiblesse, mon dénuement total face à la force de la matière, sa détermination inébranlable à n’être que ce qu’elle est, et en même temps, je sens une légèreté soudaine du geste dans la matière indifférente. »
Fabien Tabur est un artiste graveur qui vit de sa passion à Falaise. Dans son atelier, il crée des oeuvres avec patience et minutie. Cet artiste collabore depuis quelques années avec l’Artothèque de Pont-l’Évêque dans le cadre des projets Culture/Santé ou les projets jumelage. L’artiste normand dispose d’un fonds assez conséquent au sein de l’artothèque de Pont-l’Évêque. La collectivité et le musée souhaitent valoriser, faire découvrir et offrir à l’artiste Fabien Tabur une exposition dans l’artothèque. À partir du 1er novembre 2018, quelques-unes de ses gravures intégreront la collection de l’Artothèque de Pont-l’Évêque, ainsi les emprunteurs (les particuliers, les scolaires et les entreprises) pourront choisir les oeuvres de l’artiste.
« Mon travail plastique est le reflet d’une recherche spirituelle et picturale. Par le travail de la matière, j’appréhende mes conditions d’existence en tant qu’homme.
Graver, creuser la plaque de métal, de linoléum ou de bois, sentir la résistance du matériau dans ma main et mon corps, laisser l’image se penser à l’envers ; dessiner sur la papier, sentir glisser la ligne sur la surface, laisser libre cours à la main, se faire guider par son corps, se faire confiance, accepter de ne pas maîtriser, lâcher prise dans l’action pour ne pas penser avec la raison mais avec le corps, laisser se former les images. Dans le lâché-prise, j’apprends à me faire confiance et à avoir foi dans ce qui peut advenir.
Créer, c’est confronter ses représentations au monde. Chercher à apprivoiser la matière, la ligne, le trait, c’est accepter l’accident, l’imprévu, le doute. Le travail plastique est comme un dialogue entre soi et la matière.
Quand je travaille la matière, je vis pleinement dans mon corps cette ambivalence de l’existence, c’est à dire que je ressens ma propre faiblesse, mon dénuement total face à la force de la matière, sa détermination inébranlable à n’être que ce qu’elle est, et en même temps, je sens une légèreté soudaine du geste dans la matière indifférente. »